Il existe une difficulté commune à TOUTES les personnes actives, passionnées, dynamiques, c’est que dans le feu de l’action, elles oublient FORCEMENT de respirer ! … Enfin, pas tout à fait, sinon elles en mourraient 😉 … plus exactement leur respiration devient MOINS FLUIDE lorsque le BESOIN de faire une PAUSE se fait sentir, physiquement comme psychiquement.

Comme nous avons malheureusement la fâcheuse tendance de faire la sourde oreille à ces 1ers SIGNAUX DISCRETS, ils deviennent de plus en plus désagréables, se transformant en POIDS SUR LA POITRINE, GORGE NOUEE, BOULE AU VENTRE, NERVOSITE, et pouvant même grimper jusqu’à l’ANGOISSE ou à la crise de PANIQUE si nous persistons à RESISTER.

Un signal d’alarme : notre respiration

Lorsque nous sommes sous pression, en général, cela fait bien longtemps que notre corps nous envoie des signaux d’alarme, et parmi ces signaux il y a notre respiration qui devient progressivement de plus en plus rapide, de plus en plus superficielle, de plus en plus inconfortable jusqu’à ce que nous nous sentions oppressé, essoufflé, parfois même en apnée.

Une bonne nouvelle : rétablir l’équilibre c’est possible

La bonne nouvelle, c’est que si lorsque quelque chose commence à dysfonctionner à l’intérieur de nous, notre respiration commence à dysfonctionner également. Lorsque nous nous en apercevons, il est possible de rétablir l’équilibre de notre respiration, et le fait de rétablir cet équilibre va aider à apaiser les choses à l’intérieur de nous et à remonter le cercle vicieux qui s’est mis en route au départ. Il y a des outils pour cela dont je vous parlerai dans un prochain article.

Un bon réflexe : ne pas attendre qu’il soit trop tard

Aujourd’hui, je vais vous apprendre à observer cette respiration de manière à être attentif, pour ne pas découvrir qu’elle dysfonctionne à un moment où cela devient trop pénible, où vous êtes vraiment oppressé et où vous n’arrivez plus à faire surface.

C’est intéressant d’arriver à détecter les 1ers signaux que nous envoie notre corps – qui sont souvent subtils, mais qui sont de plus en plus faciles à détecter quand on a appris à le faire – de manière à ce que ces sensations désagréables, d’oppression, soient de moins en moins fortes et de plus en plus éloignées les unes des autres.

Un outil simple et compatible avec le quotidien : observer

Pour cela, il fait commencer à être à l’écoute de ce qui se passe à l’intérieur de soi et ne pas se laisser absorber par toutes les sollicitations extérieures qui nous assomment.

La bonne nouvelle, c’est que c’est très simple à faire, que cela ne prend pas de temps, que cela ne nous oblige pas non plus à arrêter nos occupations, qu’il est parfaitement possible de le faire dans le flux de nos activités quotidiennes.

A tester tout en lisant !

Par exemple là, tout en lisant, vous pouvez vous amuser à observer comment vous respirez, comment vous vous sentez dans votre corps, est-ce que c’est confortable, est-ce qu’il y a des tensions, des crispations, est-ce que vous avez l’impression de respirer confortablement, ou pas ?

Il n’y a rien d’autre à faire que de constater ce qui est là !

Pour aller plus loin

Cet exercice et cette dextérité d’observation demande un peu de pratique.

Pour vous aider, j’ai créé une vidéo complémentaire que vous pouvez vous procurer ici.

C’est à vous !

A bientôt.

Chaleureusement.

Béatrice